Chaque été, le nombre d'animaux abandonnés augmente de manière significative, et cette situation se traduit par une saturation au sein du refuge APAGI de Grenoble.

Le président de l'association, Philippe Peurière, constatant cette réalité, souligne qu’il est courant que les abandons se multiplient alors que les adoptions demeurent faibles durant cette période estivale.

L'abandon d’un animal est souvent perçu comme une action simple pour certains, comme le fait de laisser sortir un chat sans retour.

L'APAGI, responsable de l'accueil des chiens et des chats saisis par la fourrière de la métropole, fait face à une pression accrue, avec près de tous ses 53 box pour chiens occupés.

Cette semaine, le refuge a dû intégrer 10 chats et 7 chiens supplémentaires, alors qu'habituellement, le flux d'entrée d'animaux est d'environ une dizaine par semaine tout au long de l'année.

L’augmentation des admissions ne coïncide pas avec une hausse des adoptions, surtout en été.

Philippe Peurière explique que les familles, souvent en vacances, ne prennent pas le temps d’adopter.

Il prévoit un retour progressif des adoptions en septembre, lorsque les nouvelles familles commenceront à réfléchir aux adoptions de chats, suivies des chiens un peu plus tard.

Les animaux, une fois pris en charge par l'APAGI, subissent une phase de quarantaine pour évaluer leur comportement.

Ils reçoivent les vaccinations nécessaires et, le cas échéant, sont stérilisés.

Avant d'être adoptés, les futurs maîtres doivent rencontrer l'animal plusieurs fois pour établir une relation.

Des frais d'adoption, variant entre 180 et 300 euros selon l'animal, sont également appliqués.

Il est à noter que certains animaux trouvent plus rapidement preneur, les petits chiens et les chats étant généralement adoptés plus rapidement que les grands chiens.

Le refuge abrite encore Chuck, un Jack Russell Terrier, qui attend une famille depuis son arrivée en 2015.