Une série de faits divers récents en France, tels que l'incident survenu dans un bar à Grenoble, mettent en lumière l'utilisation préoccupante d'armes de guerre illégales.

L'origine de ces armements soulève des questions, notamment sur les méthodes d'entrée sur le territoire français.

Une enquête menée par une équipe de France Télévisions a permis d'entrer en contact avec un trafiquant via des applications de messagerie cryptée, révélant la disponibilité d'un modèle de fusil semi-automatique en provenance des États-Unis, proposé à la vente pour 5 800 euros avec une livraison sous deux semaines.

Face à cette problématique, les services des douanes intensifient leurs opérations de saisie.

D'après Sébastien Tiran, directeur national du renseignement et des enquêtes douanières, les personnes impliquées dans ce trafic présentent des profils variés : allant des passionnés d'armement aux individus affiliés à des groupes radicaux, sans oublier ceux connectés à des réseaux criminels et au narcotrafic.

Une majorité des armes saisies proviennent des États-Unis, de Turquie ou d'anciens conflits armés.

En 2023, une centaine de fusillades impliquant des armes de guerre a été recensée dans le pays.