Louise Borel, coordinatrice de Women Refugee Center à Dunkerque, exprime son inquiétude face aux conditions de vie désastreuses des femmes qu'elle accompagne.

Ces femmes, originaires d'Érythrée, du Kurdistan, d'Iran ou encore d'Afghanistan, vivent dans des tentes, sans accès aux toilettes ni à un hébergement d'urgence, faute de solutions disponibles.

Selon Louise Borel, ces femmes aspirent à rejoindre l'Angleterre, mais elles ne sont pas informées de leurs droits en France et de la possibilité de demander l'asile.

Elle déplore également la nouvelle loi sur l'immigration, qu'elle considère comme une aberration.

En effet, avec le rétablissement du séjour irrégulier, les femmes accompagnées par l'association risquent d'être considérées comme des délinquantes.

Louise Borel exprime sa crainte que ces femmes soient réduites à de simples chiffres, plutôt que d'être considérées comme des être humains.

La coordinatrice regrette de ne pas avoir eu d'échanges avec les élus du Dunkerquois concernant cette loi sur l'immigration.

Face à cette situation préoccupante, il devient essentiel de trouver des solutions pour garantir un hébergement d'urgence digne de ces femmes en situation de transit.