Cinq établissements hospitaliers du Nord-Pas-de-Calais, dont le CHU de Lille et la Clinique du Bois, ont été choisis pour participer à une expérimentation visant à tester un nouveau dépistage de l'endométriose.

Cette initiative intervient à la suite de l'annonce faite par le gouvernement en 2024, qui aspire à faciliter le diagnostic de cette maladie affectant environ une femme sur dix en France.

L'expérimentation s'intégrera dans une étude nationale impliquant un total de 80 centres en France pour évaluer l'efficacité de tests salivaires, dont le remboursement a été mis en place pour certaines patientes depuis le 11 février.

Le lancement de cette étude vise à améliorer la prise en charge des femmes souffrant d'endométriose, une condition souvent invalidante et causant divers symptômes tels que des douleurs menstruelles intenses, des problèmes digestifs et de fertilité.

Au CHU de Lille, le début du protocole est prévu pour mars, avec déjà 50 patientes en attente.

Une coordonnatrice sera en charge de décider si les patientes peuvent intégrer l'étude ou doivent être dirigées vers d'autres spécialistes en fonction de leur situation clinique.

Des démarches ont également été mises en place pour faciliter l'accès des femmes à des soins spécialisés dans la région.

Chrystèle Rubod, cheffe de service de chirurgie gynécologique au CHU de Lille, souligne l'importance de répondre à la demande croissante pour des soins adaptés à l'endométriose.

La lutte contre cette maladie s'avère être une priorité avec des efforts accrus pour garantir un meilleur accès aux traitements et une meilleure compréhension des enjeux associés.