À l'initiative de l'association France Universités, l'université de Lille a décidé de fermer ses portes le mardi 3 décembre afin de protester contre ce qu'elle qualifie de "situation financière intenable".

Dans un communiqué émis le 29 novembre, l'établissement a fait état d'une "sous-dotation historique" en précisant que ses fonds alloués pour le service public étaient inférieurs à la moyenne nationale.

Cette action de fermeture, adoptée par le comité de direction, fait suite à des préoccupations liées au vote prochain du budget 2025, qui suscite des inquiétudes au sein de la communauté universitaire.

L'université demande la mise en œuvre d'un plan visant à restaurer l'équilibre financier.

Le but de cette initiative est d'illustrer, de manière symbolique, les conséquences pour la métropole lilloise et plus largement pour les territoires si les universités publiques ne peuvent plus opérer normalement.

En conséquence, tous les cours seront annulés, et la bibliothèque ainsi que les sites administratifs resteront fermés.

La direction de l'université insiste sur la nécessité d'une meilleure gestion de sa viabilité financière, évoquant le besoin de développer des ressources additionnelles et de mettre en place des mesures de rééquilibrage.

Elle soulève également des inquiétudes face aux décisions gouvernementales qui, selon elle, compromettent ses efforts, notamment en raison du relèvement du point d’indice et des taux de contribution au fonds de pension.

Cette mobilisation de l'université lilloise s'inscrit dans un mouvement national soutenu par France Universités, avec d'autres actions prévues dans divers établissements à travers le pays.