Le député du Rassemblement National (RN) pour la 5ème circonscription du Pas-de-Calais a découvert plusieurs inscriptions injurieuses sur les murs de sa permanence, le 8 janvier 2025, au lendemain du décès de Jean-Marie Le Pen.

Parmi les messages, figurent des phrases telles que "Nique le FN", "Ciao Jean-Marie" et "Tuons le RN", qui ont été écrites à la peinture rouge sur les vitres de son bureau situé boulevard Gambetta.

Antoine Golliot, le député concerné, a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux, qualifiant ces actes de "lâches" et "inacceptables", particulièrement en raison de leur ciblage sur la mémoire d’un individu décédé.

Il a rappelé l'importance d'un débat démocratique respectueux.

Plusieurs de ses collègues du RN, dont Sébastien Chenu, ont également affiché leur soutien face à cette situation.

Une plainte a été déposée et des relevés ont été effectués.

Golliot a annoncé que les inscriptions seraient effacées dans la journée.

Cette dégradation fait suite à un incident similaire survenu plus tôt dans la semaine, où la permanence d'un autre député RN, Bruno Clavet à Lens, avait également été taguée avec des messages offensants, cette fois-ci écrits à l'encre verte.

Après avoir nettoyé les murs, une plainte avait été déposée, et il espérait que les images de vidéosurveillance permettraient d'identifier l'auteur.