Le 1er décembre est dédié à la Journée mondiale de lutte contre le sida, un événement instauré en 1988 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour sensibiliser le public et apporter le soutien nécessaire aux personnes vivant avec le VIH.

Dans ce cadre, la Coordination Régionale de Lutte contre le VIH (Corevih) des Hauts-de-France a divulgué des statistiques récentes, permettant d’évaluer la situation épidémiologique dans la région.

D’après les données fournies, 4 495 individus porteurs du VIH bénéficient d’un suivi médical dans les Hauts-de-France, avec une moyenne d’âge de 50 ans.

Notamment, 94 % de ces personnes affichent une charge virale indétectable, signe que le traitement est efficace au point de rendre le virus non transmissible par voie sexuelle, conformément au concept "indétectable = intransmissible".

En ce qui concerne les modes de transmission, 45 % des cas récents sont issus de relations hétérosexuelles, suivis par 37 % de relations homosexuelles et 3 % liés à la consommation de drogues par injection.

Les résultats globaux en matière d'épidémie sont relativement constants depuis 2019, selon la Corevih, qui vise à identifier des disparités éventuelles concernant le dépistage et la prise en charge sur différents territoires.

Concernant le dépistage, bien qu'il n'ait pas encore atteint les niveaux observés avant la pandémie, des initiatives ont été mises en place.

Depuis 2022, un dispositif de dépistage VIH accessible sans ordonnance et remboursé à 100 % a été largement déployé.

Les Hauts-de-France se distinguent par des résultats particulièrement encourageants en matière de dépistage, devançant pleinement la majorité des autres régions françaises, à l’exception de l'Île-de-France, grâce à des efforts concertés des laboratoires d’analyse et de la Corevih.