Les collégiens des Hauts-de-France se distinguent cette année en matière de vaccination contre le papillomavirus.

En effet, 15,7 % des élèves de 5e de la région ont reçu une première injection contre le HPV, un taux supérieur à la moyenne nationale qui est inférieure à 15 %.

Cette campagne de vaccination, qui s'est déroulée d'octobre à décembre, visait à protéger les jeunes contre les souches sexuellement transmissibles du virus, responsables de plusieurs types de cancers.

Cependant, ces chiffres restent en deçà des objectifs du gouvernement qui espérait vacciner presque le double d'enfants, soit près de 30 % des effectifs.

Des problèmes de moyens humains ont été évoqués pour expliquer ce faible taux de vaccination, notamment le manque de médecins et d'infirmières scolaires.

Une nouvelle campagne de communication et de vaccination est prévue au printemps dans tous les collèges de France.

Il est important de rappeler que la vaccination contre le papillomavirus est essentielle pour prévenir les infections et les cancers associés.

Tous les adolescents peuvent bénéficier de cette vaccination à partir de 11 ans, avant le début de l'activité sexuelle.

Il est crucial de lever les tabous et de sensibiliser sur l'importance de se protéger contre ce virus pour préserver sa santé.