Le Parti socialiste à Lille a évité un conflit interne pour l'investiture aux prochaines élections municipales.

Arnaud Deslandes se prépare à se présenter en tant que candidat unique après le retrait du député Roger Vicot, annoncé ce lundi 22 septembre.

Vicot, qui avait fait acte de candidature en septembre dernier, a expliqué sa décision en se basant sur un sondage interne qui le place en position défavorable par rapport à Deslandes, 42 ans, qui est maire de Lille depuis mars suite à la démission de Martine Aubry.

Lors d'une conférence de presse, Vicot a révélé qu'il se rallie "évidemment" à Deslandes, soulignant ses inquiétudes concernant les résultats du sondage, même si les chiffres exacts restent confidentiels.

Il a déclaré ne pas vouloir mettre en péril le Parti socialiste ou la ville de Lille à ce stade crucial.

De son côté, Deslandes a réagi en affirmant qu'il se sentait "plutôt en tête" dans les enquêtes d'opinion et que son image publique s'était considérablement améliorée depuis son accession à la mairie.

La procédure d'investiture doit encore être validée par un vote des membres du PS, prévu initialement le 6 novembre, mais qui pourrait être avancé en raison du retrait de Vicot.

Deslandes a exprimé son souhait de rassembler la gauche dès le premier tour, mentionnant que des discussions avec les Écologistes emmenés par Stéphane Baly avaient déjà débuté et se poursuivent.

En revanche, l'union avec La France Insoumise semble problématique, notamment à cause des critiques acerbes proférées par leur candidate, Lahouaria Addouche, à l'encontre de la majorité socialiste.

Parmi les autres candidats, Violette Spillebout, députée Renaissance et ancienne proche de Martine Aubry, se positionne également pour cette élection, ayant terminé troisième lors des deux tours en 2020.