Des patrouilles de police ont été mises en place depuis lundi sur trois lignes de bus à Calais dans le but de rassurer les passagers face à l'augmentation du nombre de migrants dans la région.

Ce dispositif, qui devrait s'étendre à d'autres lignes dans les secteurs de Montreuil-sur-Mer et Boulogne-sur-Mer, concerne la ligne 423 reliant Gravelines à Calais ainsi que deux lignes au sein de la ville elle-même (lignes 1 et 4).

Les forces de l'ordre montent à bord des bus de manière aléatoire, tous les jours de la semaine, entre 9 heures et 21 heures.

Cette initiative a été annoncée par le ministre de l'Intérieur lors de sa visite dans le Pas-de-Calais à la fin du mois de novembre, en réponse aux préoccupations des maires du littoral, notamment celle de Calais.

La maire a évoqué le fait que certaines familles se refusaient à envoyer leurs enfants prendre le bus, craignant pour leur sécurité, ce qui engendrait des retards dans leurs déplacements.

Lorsque les conditions météorologiques favorisent les tentatives de traversée, de nombreux migrants s'efforcent d'accéder aux bus.

Malgré l'absence de plaintes graves, les usagers expriment un sentiment d'insécurité croissant qui les dissuade d'utiliser les transports en commun.

La sous-préfète de Calais a mentionné qu'il existe actuellement neuf agents de police affectés, avec la possibilité d'augmenter ce nombre à 20 agents sur chaque ligne.