Publié le dimanche 24 novembre 2024
Vidéosurveillance à Lille : Clarification sur l'absence de reconnaissance faciale dans le système utilisé
La ville de Lille a fermement démenti être à l'origine de l'utilisation d'un système de reconnaissance faciale dans son réseau de vidéosurveillance.
Des allégations circulaient, suggérant que la police municipale avait équipé ses caméras du logiciel Briefcam, capable de traiter des images de manière à identifier des individus.
Dans un communiqué, les autorités locales ont précisé que, bien qu'elles utilisent le logiciel Briefcam, elles n'ont pas opté pour la fonctionnalité de reconnaissance faciale, qui est par ailleurs illégale.
Selon la municipalité, la technologie en place est uniquement employée pour l'identification de véhicules, spécifique aux points d'entrée et de sortie de la ville, et son utilisation est encadrée par des réquisitions judiciaires.
La municipalité a également souligné qu'elle avait soumis à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) une étude d'impact concernant le respect de la vie privée liée à ses systèmes de vidéoprotection, ce qui réfute les affirmations publiées plus tôt.
Ce n'est pas la première fois que le logiciel Briefcam fait parler de lui dans la Métropole Européenne de Lille.
Récemment, un recours avait été déposé contre son utilisation par la ville de Roubaix, mais ce dernier avait été rejeté par le tribunal administratif, confirmant que cette ville n'utilisait pas de reconnaissance faciale.