Sous la ville de Lyon, se cache un réseau souterrain fascinant étendu sur 1,4 kilomètre, composé de 34 galeries et de seize puits.

Cette structure, qui présente une forme distincte évoquant des arêtes de poisson, a été découverte en 1959 et continue d'intriguer archéologues et passionnés locaux.

Des recherches utilisant la datation au carbone 14 ont révélé qu'elle remonte à l'époque antique.

Avant de s'aventurer dans ces galeries, il est nécessaire de se munir d'équipements spécifiques : un casque, une lampe frontale, des bottes et des gants, en raison du risque de glissade sur les échelles.

Une fois la trappe métallique ouverte, les visiteurs descendent à environ 20 mètres de profondeur, accompagnés par des archéologues de la ville et un représentant de l'Unité Galeries, qui surveille la sécurité des souterrains.

Les galeries, à la fois mystérieuses et anciennes, fonctionnent comme une "colonne vertébrale", avec de nombreuses petites ramifications se terminant en cul-de-sac sur environ trente mètres.

Bien que ces lieux soient formellement interdits d'accès au public, des amateurs d'exploration urbaine, appelés cataphiles, s'y aventurent malgré les risques, parfois en déplaçant des pierres et en altérant le site.

La température souterraine y est constante, avoisinant les 18 degrés, mais l'humidité y est forte.

Les passerelles et échelles peuvent être glissantes, et certains passages sont étroits et peu accessibles, ce qui complique l'exploration.

En outre, l'absence d'indications, de signalisation ou de réseau fait qu’il est conseillé de rester vigilant afin de ne pas s’égarer dans ces dédales souterrains.