À Chasselay, une nécropole militaire dédiée aux tirailleurs sénégalais, qui ont perdu la vie durant la Seconde Guerre mondiale, a subi des actes de dégradation.

La préfecture du Rhône a annoncé, le 29 janvier, qu'une enquête avait été ouverte suite à ces événements.

Fabienne Buccio, préfète du Rhône, a exprimé son indignation en déclarant que la profanation de ce site et de la mémoire des tirailleurs est inacceptable.

Les investigations ont été attribuées à la gendarmerie du Rhône, tandis que les autorités s'efforcent de restaurer rapidement la nécropole.

La ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants, Patricia Miralles, a également critiqué ces actes, les qualifiant d'insulte à la mémoire des soldats qui ont combattu pour la liberté.

Elle a souligné que s'en prendre à ces sépultures constitue une atteinte à la France elle-même.

Par ailleurs, une plainte a été déposée par l'Office national des combattants et victimes de guerre.

Cet espace a été établi en 1942 en mémoire de 196 tirailleurs, originaires non seulement du Sénégal, mais aussi d'autres territoires africains, tels que le Haut-Volta, le Dahomey, le Soudan et le Tchad.

Ces militaires avaient trouvé la mort lors de combats contre l'armée allemande à proximité de Chasselay.