Huit activistes écologistes ont été arrêtés ce week-end après s'être introduits de force dans l'usine d'Arkema à Oullins-Pierre-Bénite.

Les manifestants ont dénoncé la pollution de l'eau par des polluants persistants, tags à l'appui.

Vêtus de combinaisons blanches, les membres d'Extinction Rebellion et Youth for Climate ont coupé les grillages pour pénétrer dans le site industriel. À l'intérieur, ils ont déployé des banderoles portant des messages forts contre Arkema, accusé de les empoisonner.

Le groupe chimique est mis en cause pour sa responsabilité dans la contamination aux PFAS, des polluants qualifiés d'éternels, présents dans la région au sud de Lyon.

Ces substances dangereuses sont largement utilisées par l'industrie pour leurs propriétés antiadhésives.

Les actions des militants interviennent suite à des enquêtes journalistiques révélant des concentrations inquiétantes de PFAS dans la région.

Des plaintes collectives ont été déposées par des collectivités locales et des habitants, dénonçant le danger pour la santé publique.

La colère gronde également contre l'implantation d'une nouvelle unité de production du chimiste Daikin dans la même zone.

Les autorités sont appelées à prendre des mesures pour protéger l'environnement et la population locale.

Le maire d'Oullins-Pierre-Bénite a condamné fermement l'action des manifestants, soulignant que la violence n'avait pas sa place dans le débat sur la pollution.

Il a promis de rechercher les responsables de cette situation inquiétante, suscitant des préoccupations croissantes parmi les habitants.