Laetitia, une jeune mère d'un bébé d'un mois, s'est trouvée sans abri du jour au lendemain.

Heureusement, elle a réussi à trouver un hébergement provisoire à Bron.

La situation était devenue très préoccupante pour Laetitia lorsque l'hôtel qui les accueillait a décidé de les expulser.

Bien que Laetitia ait bénéficié d'un hébergement d'urgence pendant sa grossesse, il a pris fin dès que sa fille Sira a atteint son premier mois.

Par chance, elle a pu obtenir une place dans un centre d'hébergement d'urgence à Bron.

Cependant, Laetitia déplore les conditions de vie difficiles dans le centre, notamment des installations insalubres et des dortoirs rudimentaires partagés avec d'autres femmes et leurs enfants.

En outre, son conjoint ne peut pas accéder à cette structure réservée aux femmes seules avec enfants et doit donc dormir dans la rue.

Laetitia avait un emploi à durée indéterminée en tant qu'auxiliaire de vie à Orléans avant de déménager à Lyon pour rejoindre son conjoint.

Cependant, après des mois de difficultés, le couple s'est retrouvé sans logement.

Ils aimeraient pouvoir louer un petit logement malgré leurs faibles ressources, mais ils se heurtent à des difficultés telles que des délais d'attente de quatre ans pour un logement social et des demandes de trois fois le montant du loyer exigés par les propriétaires privés.

La situation de Laetitia n'est malheureusement pas un cas isolé, et six maires français ont récemment adressé une lettre au président Emmanuel Macron pour dénoncer un "système d'hébergement d'urgence à bout de souffle".

Parmi eux se trouve le maire de Lyon, Grégory Doucet.

Ils demandent un rendez-vous pour discuter de la crise humanitaire actuelle.

Laetitia et son conjoint espèrent résoudre leur situation rapidement, tandis que les responsables politiques cherchent des solutions pour améliorer la prise en charge des personnes sans abri.