Publié le mardi 04 février 2025
Lyon 2026 : Georges Képénékian entre en lice, la droite s'active avec Véronique Sarselli à la tête de la liste métropolitaine
Le week-end du 2 février a été marqué par des événements électoraux importants dans le Rhône. À Francheville, Claire Pouzin, représentant Les Républicains, a remporté des élections anticipées suite à la démission du maire précédent.
Ce succès la placera à la tête de la mairie jusqu’aux prochaines municipales de 2026.
C’est également ce jour-là que Georges Képénékian a fait l’annonce de sa candidature pour la mairie de Lyon, inscrivant son nom sur la liste des prétendants pour le scrutin de mars 2026. Âgé de 75 ans, l’ancien maire de Lyon, qui a exercé les fonctions de juillet 2017 à novembre 2018, se présente comme un candidat de centre gauche sans étiquette.
Képénékian souhaite engager une opposition au maire écologiste Grégory Doucet, qui se prépare également à briguer un nouveau mandat.
Après avoir été associé au Parti socialiste et à Renaissance, son objectif est de fédérer des soutiens autour d'un projet unificateur, en réponse aux clivages politiques actuels.
Parallèlement, la droite semble se réorganiser en vue des élections métropolitaines, avec la primaire organisée par Les Républicains du Rhône.
Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, a été élue candidate pour mener la liste de droite, surprenant en battant Sébastien Michel, le maire d’Écully, de seulement 30 voix. Énonçant sa volonté de porter un projet ambitieux pour l'attractivité et la croissance de la métropole, elle visera à succéder à Bruno Bernard, l’écologiste actuellement en poste, qui n’a pas encore déclaré ses intentions pour 2026.
Enfin, Claire Pouzin a triomphé avec 51,4 % des voix lors des élections anticipées pour Francheville, ce qui lui garantit une élection officielle comme maire lors du conseil municipal prévu le 7 février.
Elle prendra la relève de Michel Rantonnet, qui a démissionné après des tensions au sein de sa majorité.