Sous la colline de la Croix-Rousse à Lyon se trouve un réseau souterrain intrigant en forme d'arêtes de poisson, accessible uniquement aux spécialistes et source d'interrogations pour les Lyonnais.

Découvert en 1959, ce système de galeries, dont l'origine remonte à environ 2000 ans, fascine les archéologues par ses mystères.

Au cœur de ce dédale se situe un imposant bloc de pierre, surnommé "le gardien".

Cette pierre, un bloc erratique provenant de glaciers, est de la même nature que la renommée moraine glaciaire appelée "Gros Caillou".

Selon les mots de l'archéologue Tony Silvino, ce bloc soulève des questions sur son rôle possible dans la protection contre des forces invisibles, évoquant ainsi une dimension ésotérique qui imprègne Lyon.

La ville est porteuse d'une riche histoire ésotérique, ayant été le théâtre d'un important procès pour sorcellerie au XVIIIe siècle, renforçant l'idée d'une tradition du secret.

En 1959, lors de travaux près de la rue Grognard, des ossements humains ont été découverts, totalisant près de cinq mètres cubes.

Ces restes, incluant des éléments datés du Haut Moyen Âge, semblent avoir été déplacés au XVIIIe siècle et, selon l'archéologue Cyrille Ducourthial, auraient été placés dans les galeries en vue d'un respect des rites funéraires.

Cependant, leur emplacement exact reste incertain, certains soupçonnant qu'ils furent éventuellement jetés dans un puits, une hypothèse encore à vérifier.