Le 15 octobre, un groupe de militants engagés pour le droit au logement et des membres du collectif "des Sans-facs" se sont retrouvés aux abords d'un nouvel espace occupé au 24, rue Chevreul à Lyon.

Leur présence visait à s'informer sur la situation des personnes récemment sans-abri qui se sont installées dans cet immeuble.

Depuis le 11 octobre, cet espace est occupé par des habitants dont le message, affiché au deuxième étage, revendique l'opposition aux expulsions.

Un membre du collectif a fait savoir qu'ils attendaient des nouvelles concernant les propriétaires des lieux.

Cette occupation fait écho à une série d'expulsions intervenues à Lyon et dans les environs, touchant divers groupes, dont ceux du squat de l'ECG et de la rue de Bourgogne.

Les résidents du squat "Arloing" sont également sous la menace d'expulsion à partir du 17 octobre.

Parmi les nouveaux occupants, plusieurs sont des demandeurs d'asile qui, bien que théoriquement soutenus par l'État, se retrouvent sans solutions d'hébergement.

La présence des forces de l'ordre a été notée à deux reprises dans cette rue, une fois pour vérifier l'occupation et une autre potentiellement pour l'entrée d'un huissier, bien qu'au final, seul un membre de la famille propriétaire soit entré dans le bâtiment. À souligner, cet immeuble appartient à un propriétaire privé.

Pour l'avenir, les collectifs ont approché la mairie du 7e arrondissement pour agir en tant que médiateur entre les résidents et le propriétaire.

Selon un membre du groupe, la mairie a accepté de faciliter le dialogue, mais les suites de cette démarche restent incertaines.

La perspective d'une application plus stricte de la loi renforçant les sanctions contre les squats suscite des inquiétudes parmi les concernés.

Cette occupation arrive alors que Lyon s'apprête à accueillir une série de manifestations consacrées à la problématique du sans-abrisme, prévues les 16, 17 et 18 octobre, visant à promouvoir le droit à un toit pour toutes les personnes sans-abri.