Manifestation prévue à Lyon contre la loi sur l'immigration Dimanche 14 janvier, une manifestation est prévue à Lyon pour protester contre la loi sur l'immigration soutenue par Gérald Darmanin, attendu pour être reconduit au poste de ministre de l'Intérieur.

Organisé par le collectif de soutien aux réfugiés et migrants Lyon69, cet événement fait écho à plus de 400 autres associations, collectifs, syndicats et partis politiques qui appellent à se mobiliser.

Le rassemblement débutera à 14 heures sur la place Bellecour, dans le 2e arrondissement de Lyon.

Cette manifestation s'inscrit dans un mouvement national de protestation contre la loi "asile et immigration".

D'autres rassemblements auront lieu dans plusieurs villes de France le même jour, notamment à Paris, Marseille, Bordeaux, St Étienne et Grenoble.

Les précédentes manifestations à Lyon ont connu une forte participation.

La dernière, qui s'est déroulée le jeudi 21 décembre sur la place des Terreaux, a rassemblé 800 personnes.

Quelques jours auparavant, 300 personnes s'étaient déjà réunies sur la place Bellecour, à la veille de l'adoption de la loi par l'Assemblée nationale.

Ces manifestations étaient organisées en réponse à un appel national lancé par plusieurs collectifs dénonçant une loi "xénophobe" qui porte atteinte aux droits et libertés des personnes exilées.

Une seconde manifestation est prévue le dimanche 21 janvier, à laquelle plus de 200 personnalités, dont l'ancien Défenseur des droits Jacques Toubon, invitent à se joindre.

Ces personnalités apparaissent dans une tribune publiée dans l'Humanité et Mediapart, dans laquelle elles demandent au Président de la République de ne pas promulguer la loi.

Parmi les signataires, on retrouve des représentants de diverses organisations syndicales, d'associations de lutte pour les libertés et contre le racisme, ainsi que des figures des quartiers populaires. À Lyon, le centriste David Kimelfeld a également annoncé son soutien à cet appel.

Cette mobilisation vise à rassembler toutes les personnes qui considèrent que la loi immigration représente un danger pour la République et va à l'encontre des principes de solidarité, de liberté, d'égalité et de fraternité.

Le Conseil Constitutionnel devrait rendre ses conclusions sur la validité légale du texte le 25 janvier, suite à une saisie du président de la République, de l'Assemblée nationale et des députés de différents partis politiques.