Près de 300 enfants sont actuellement sans-abri dans la métropole lyonnaise, avec plus de la moitié d'entre eux à Lyon même, d'après un comptage effectué par le collectif Jamais sans toit.

Cette situation alarmante se traduit par des campements sous les ponts, dans les parcs, ainsi que des enfants très jeunes souvent aperçus dans les rues.

Pour répondre à cette problématique, un groupe de députés a élaboré une proposition de résolution visant à obliger l’État à lutter contre l'itinérance des enfants.

Cette initiative est notamment portée par Marie-Charlotte Garin, représentante de la 3e circonscription du Rhône (NFP-Les Écologistes).

Elle espère que la mesure pourra être votée lors d'une niche parlementaire transpartisane ou d'une session du groupe Les Écologistes, prévue, selon les souhaits de Garin, début 2025.

Interrogée sur les raisons de cette initiative dès la rentrée parlementaire, Marie-Charlotte Garin a déclaré qu'il s'agissait d'un moyen de faire pression sur le gouvernement, surtout à l'approche de l'examen du budget, afin d'éviter d'éventuelles réductions des budgets alloués à l'hébergement.

Actuellement, le nombre de places disponibles en hébergement d'urgence est prévu pour rester stable, à 203 000 places.

Les députés cherchent à rétablir une augmentation de 10 000 places, une mesure qui avait été votée l'année précédente, annulée par un recours au 49-3.