À Lyon, lors des semaines précédant les Jeux olympiques de Paris 2024, une partie de la population exprime son malaise face à l'omniprésence médiatique de l'événement.

Contrairement à ceux qui embrassent l'engouement sportif, certains citoyens se disent saturés par la couverture médiatique, à tel point qu'ils choisissent de ne pas allumer la télévision.

Une habitante a partagé son exaspération face à cette situation, affirmant qu'il ne s'agit que de cela à la télévision et que cela lui devient pesant.

D'autres témoignages révèlent des réflexions sur le coût élevé de l'événement, estimé à neuf milliards d'euros, et des opinions critiques sur la façon dont l'argent est dépensé.

Un passant a ainsi déclaré préférer regarder un film classique plutôt que de s'impliquer dans ce qui lui semble être du gaspillage.

Certaines voix s'élèvent également contre l'aspect superficiel de l'événement.

Pour plusieurs personnes, la mise en avant des victoires françaises donne lieu à une ambiance qu'elles trouvent irritante, se demandant pourquoi le mérite semble être attribué à une nation plutôt qu'à des individus talentueux.

Par ailleurs, ce moment fort dans l'agenda médiatique fragilise la couverture d'autres enjeux mondiaux, comme les conflits en Ukraine ou à Gaza.

Une habituée des lieux s'inquiète du silence ambiant concernant ces sujets graves, soulignant que seule l'euphorie des JO occupe les colonnes des journaux.

Elle perçoit cette focalisation comme une manière d'occulter des problèmes essentiels, renforçant son appel à rediriger l'attention vers des réalités plus préoccupantes.

Pour ceux qui ressentent cette impatience, la fin de la quinzaine olympique est envisagée comme un moment de soulagement, où les voix du quotidien pourraient à nouveau s'exprimer sans être étouffées par l'enthousiasme des jeux.