À l'approche de la rentrée scolaire, un rapport révèle que plus de 2 000 enfants sont contraints de dormir dans la rue en France.

Ce constat alarmant est le reflet d'une situation de précarité croissante, notamment dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, où des familles, à Lyon, témoignent de leurs expériences éprouvantes.

Miloud et Raouia, accompagnés de leurs deux enfants, racontent leur vécu avant d'être pris en charge par un collectif d'entraide.

Miloud se remémore des nuits difficiles, incluant un incident troublant où un homme a tenté d'entrer dans leur tente.

Sa réaction rapide a permis d'éviter une situation plus dangereuse.

Déborah, qui a connu une période d'errance sous une tente avec ses enfants, évoque la douleur de répondre aux interrogations de sa fille de cinq ans, qui lui faisait remarquer qu'ils n'avaient pas de domicile.

Elle exprime son sentiment d'impuissance face à cette réalité, se décrivant comme une mère défaillante, malgré sa volonté de montrer de la force à ses enfants.

Actuellement, bien qu'elle ait trouvé un hébergement, la precarité demeure, car elle occupe un logement de manière illégale et pourrait se retrouver à la rue à nouveau.

La situation à Lyon est particulièrement préoccupante, avec des femmes et des mères en difficulté cet été.

Alors que la métropole propose des solutions d'hébergement pour certaines catégories, elle a dû restreindre temporairement l'accueil de nouvelles familles en raison d'une saturation des ressources.

Le président de la Métropole affirme que de nombreuses solutions ont été évoquées avec l'État, mais sans résultats concrets à ce jour.

Il exhorte à une mobilisation collective pour faire face à cette crise et assure que le nombre de familles sollicitant de l'aide a considérablement augmenté, entraînant un renforcement des critères d'admission par la préfecture.