Une prise d'otage s'est produite le dimanche 12 janvier vers 13h20 au sein du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère.

La victime de cette agression est une surveillante, qui a subi des blessures légères.

Deux jours après les faits, le parquet de Vienne a communiqué que la garde à vue du suspect, un détenu de l'établissement, a été prolongée dans la soirée du 14 janvier.

Une enquête a été ouverte, sous la responsabilité de la brigade de gendarmerie locale, dès le jour de l'incident.

D'après un syndicat de l'administration pénitentiaire, la surveillante a été menacée avec une arme artisanale placée contre son cou par un détenu déjà connu pour des agressions antérieures envers le personnel.

Elle est parvenue à avertir ses collègues, permettant ainsi une intervention rapide.

Une autre personne détenue est intervenue, permettant au personnel de maîtriser l'agresseur.

La surveillante, bien que choquée, a été blessée au cou, ce qui a entraîné une incapacité de travail de cinq jours.

Le détenu en garde à vue est également concerné par une procédure distincte liée à d'autres actes de violence sur un membre du personnel pénitentiaire survenus en juillet 2024.

La direction de l'établissement a affirmé qu'elle a soutenu la salariée blessée dès les premiers instants, tandis que le syndicat a mis en avant la fréquence inquiétante des incidents dans un contexte de ressources humaines particulièrement dégradé.