Le 16 mars, quatre agents pénitentiaires ont subi des blessures à la maison d'arrêt des femmes de Lyon-Corbas, suite à une agression perpétrée par une détenue.

L'incident a eu lieu lors d'un transfert vers le quartier disciplinaire après qu'une fouille de cellule ait été effectuée.

La détenue, ayant refusé de réintégrer sa cellule, a menacé verbalement le personnel avant de frapper l'un des surveillants au visage.

Au moment de son transfert à l'isolement, la détenue a de nouveau agressé les surveillants en délivrant plusieurs coups de poing et coups de pied.

Selon le syndicat UFAP-UNSA, la maison d'arrêt héberge plus de 100 femmes, alors qu'elle n'est conçue que pour 60 détenues, ce qui entraîne une surpopulation carcérale créant un climat propice aux tensions.

Ludovic Navarro, secrétaire local adjoint du même syndicat, a souligné que la violence envers les agents est fréquente, appelant à la mise en place d'alternatives à l'incarcération pour faire face à la surpopulation.

Il a également suggéré de renforcer les mesures de sécurité ainsi que la formation des agents pour mieux gérer les conflits et prévenir les actes de violence.

En France, les statistiques indiquent une densité carcérale supérieure à 129 % avec plus de 80 000 détenus pour environ 62 000 places disponibles.