Huit militants écologistes ont été relaxés après s'être introduits sur le site d'Arkéma à Oullins-Pierre-Bénite.

Accusant l'entreprise de contaminer l'eau de la zone, ils avaient été poursuivis pour "participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations".

Le procureur avait requis trois à six mois de prison avec sursis, mais les juges ont finalement estimé que ces poursuites représentaient "une ingérence disproportionnée dans l'exercice de la liberté d'expression".

L'action des militants, membres d'Extinction Rebellion et de Youth for Climate, visait à dénoncer la pollution aux PFAS, des polluants "éternels", dans l'eau au sud de la région lyonnaise.

Ils avaient notamment déployé des banderoles et réalisé des tags sur les murs de l'usine, accusant Arkéma de les empoisonner.

La métropole de Lyon a demandé une expertise indépendante sur la question, dont le jugement est attendu pour le 30 juillet.