
Publié le dimanche 26 janvier 2025
"Rhodaniens confrontés à un dilemme Funéraire : Leur mère décédée attend une inhumation depuis plus d’un mois en raison d'un problème de disponibilité du caveau familial"
Lucienne Malié, décédée le 10 décembre 2024, n’a pas encore pu être inhumée en raison d'un problème de disponibilité dans le caveau familial, prévu pour son enterrement le 18 décembre.
Initialement, le caveau avait été acquis par son mari il y a environ vingt ans, avec la promesse de pouvoir accueillir trois défunts.
Cependant, la famille a été informée, juste avant la cérémonie, qu'il n'y avait pas de place.
Le fils de Lucienne, Christophe Malié, se souvient de ce moment difficile où les agents des pompes funèbres ont signalé un « gros problème technique ».
Cela signifie que, depuis plus d'un mois, le corps de Lucienne est conservé dans une chambre funéraire.
Son autre fils, Franck Malié, partage sa douleur, soulignant la difficulté de savoir que leur mère attend toujours dans des conditions inacceptables.
Deux options ont été évoquées : soit réduire le corps de l’un des défunts déjà inhumés dans le caveau, soit transférer les autres restes dans une nouvelle sépulture.
Franck Malié rappelle que leur père avait pris soin de toutes les démarches pour éviter des complications, mais n’avait pas réalisé qu’il avait été trompé.
Les responsables des pompes funèbres ont indiqué qu’ils n'avaient pas vérifié les spécifications du caveau, limitées par le manque de documentation détaillée.
Le directeur d'une entreprise de pompes funèbres a précisé qu’un contrôle la conformité des informations concernant le caveau aurait dû être effectué par la société de marbrerie, désormais disparue, qui avait composé le caveau.
Bien que les pompes funèbres se soient distancées de la responsabilité liée à cette situation, la mairie de Dommartin a proposé à la famille un nouvel emplacement, engendrant un coût supplémentaire de 7.000 euros.
Les familles des défunts devraient être transférées ce 25 janvier dans le nouveau caveau, tandis que des poursuites judiciaires sont envisagées.