Un habitant de Villeurbanne a été faussement accusé de crimes à Gaza, entraînant des menaces à son encontre.

Un jeune homme dans la vingtaine a été pris pour cible après avoir partagé sur les réseaux sociaux une vidéo montrant des exactions commises par un soldat israélien à l'encontre de prisonniers palestiniens.

Un journaliste indépendant a révélé l'identité du Villeurbannais, le qualifiant de criminel et le liant à l'armée israélienne de façon erronée.

Des accusations infondées ont été relayées, notamment par Taoufik Tahani de France Palestine Solidarité, qui a accusé le jeune homme de participer à des crimes et tortures à l'hôpital al-Chifa.

Ces allégations ont été amplifiées par le député LFI Thomas Portes, qui a saisi la Procureure de Paris pour ouvrir une enquête sur des crimes de guerre et actes de torture présumés.

Face à cette situation, la Préfecture du Rhône a lancé une enquête pour harcèlement et prise de menaces au sérieux.

La victime a été placée sous protection judiciaire, après que son adresse ait été divulguée sur les réseaux sociaux.

Une plainte a été déposée, confirmée par la LICRA locale, condamnant les actes criminels de harcèlement et envisageant de se porter partie civile aux côtés de la victime.

Le député LFI Thomas Portes, après avoir été pointé du doigt, a exprimé son désaccord avec le harcèlement subi par le Villeurbannais.

Il demeure cependant engagé contre les partisans du gouvernement israélien d'extrême droite.

Le CRIF a également annoncé des poursuites judiciaires à l'encontre du député, déplorant la propagation de fausses informations et soulignant des préjugés idéologiques nuisibles.