Un couple de Villeurbanne se trouve dans une situation délicate après avoir été victime d'une arnaque immobilière.

En 2017, ils ont conclu la vente de leur appartement en duplex, acquis sept ans plus tôt.

Cependant, neuf mois après la transaction, les nouveaux propriétaires ont découvert que le bien était en violation avec le code de l’urbanisme.

Initialement destiné à un usage commercial, l’appartement ne pouvait être utilisé comme résidence.

L'une des acheteuses a exprimé son incompréhension en découvrant cette information, estimant qu'un notaire aurait dû garantir la conformité du bien.

Ce manquement a conduit à la condamnation du couple vendeur à rembourser la somme de 400.000 euros suite à une décision du tribunal.

La société civile immobilière, qui leur avait vendu le bien, doit reverser 240.000 euros au couple, mais est dans l’incapacité financière de le faire.

Laurence Yengo, la vendeuse, témoigne de la grande détresse provoquée par cette situation, se préparant à vendre sa maison pour s'acquitter de ses dettes et s’inquiétant de se retrouver sans logement avec son mari et son fils.

Cette situation rend d'autant plus difficile leur quotidien, malgré le soutien temporaire de leurs beaux-parents.

En parallèle, les notaires impliqués ont été tenus de verser 32.000 euros en raison de négligence dans cette affaire.

Depuis cet évènement, le couple a dû faire face à de lourdes conséquences psychologiques, nécessitant un suivi médicamenteux pour faire face à leur détresse.