Nicolas Bazzucchi, le maire de La Penne-sur-Huveaune, confronté à des accusations de viols ainsi que de violences conjugales, a récemment rompu son silence.

Dans un entretien, il a déclaré espérer que "la vérité sera révélée un jour".

Bien qu'il n'ait pas souhaité entrer dans les détails de son affaire, il a souligné sa confiance en la justice, affirmant qu'il ne croît pas en l'injustice.

Depuis sa libération conditionnelle en février, il mène son mandat à distance, sous contrôle judiciaire.

Ce dernier inclut une interdiction de se rendre dans sa commune et d'approcher les plaignantes.

Bazzucchi a expliqué qu'il gère ses affaires municipales par écrit et se conforme aux limitations imposées par son contrôle judiciaire.

Malgré ces restrictions, il a assisté au conseil métropolitain de fin février, ce qui a suscité le départ de plusieurs membres de l'opposition.

Sa situation a donné lieu à de nombreuses critiques parmi les élus locaux.

Alain Fedi, un conseiller municipal démissionnaire, a exprimé son désaccord avec sa position actuelle, soulignant que les accusations portées contre lui ne sont pas compatibles avec celle de maire.

Frédéric Szabo, un autre conseiller, a également exprimé son indignation, affirmant qu'un comportement insultant et agressif envers les femmes n'est pas digne d'un élu.

Un prochain conseil municipal se tiendra pour discuter des enjeux entourant l'équipe municipale, à l'approche des élections de 2026.

Bazzucchi fait l'objet d'une enquête pour des faits de violences sur conjoint depuis août 2024.

Après avoir été placé en garde à vue, il a été mis en examen pour diverses infractions, tout en niant les accusations de viols et de violences aggravées.

Néanmoins, il a reconnu avoir eu des comportements déplacés, incluant des crachats et des insultes envers les victimes présumées.