Un collectif de 24 associations basé à Fos-sur-Mer réclame un arrêt temporaire du projet de construction d'une ligne à très haute tension reliant Jonquière-Saint-Vincent (Gard) à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

Les associations expriment leur inquiétude quant à l'impact environnemental de ce projet sur la biodiversité locale, ainsi que sur les activités touristiques de la région en raison de la modification des paysages.

Un rassemblement de près de 200 personnes a eu lieu pour protester contre cette nouvelle ligne aérienne de 400.000 volts sur une distance de 65 kilomètres, prévue pour être opérationnelle en 2028.

Le coût estimé de ce projet s'élève à 300 millions d'euros. À travers une pétition en ligne signée par plus de 26.000 personnes, les opposants demandent au gouvernement d'étudier d'autres solutions telles que l'enfouissement de la ligne aérienne, et mettent en lumière les risques potentiels sur les espaces naturels fragiles de la région.

La construction de cette nouvelle ligne à très haute tension menace plusieurs zones sensibles, dont des réserves naturelles, des sites Natura 2000 et des zones humides d'importance internationale.

Les associations dénoncent également la perte de terres agricoles et la perturbation des paysages emblématiques de la région.

Parmi les signataires de la pétition figurent des personnalités telles que le directeur de la Tour du Valat, un institut de recherche pour la préservation des zones humides méditerranéennes, une ancienne ministre de la Culture, et le président de la Chambre d'agriculture des Bouches-du-Rhône.

Le gestionnaire du projet, RTE, avait organisé une concertation publique pour présenter deux tracés possibles de la ligne, avec une annonce officielle prévue pour le 28 juin prochain.

La mobilisation des associations et des citoyens locaux souligne les enjeux environnementaux et sociaux que représente ce projet de ligne à très haute tension.