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Publié le jeudi 27 février 2025

"La présence controversée du maire de La Penne-sur-Huveaune, Nicolas Bazzucchi, au conseil de la Métropole Aix-Marseille entraîne le départ de l'opposition"

La récente participation du maire de La Penne-sur-Huveaune, Nicolas Bazzucchi, aux délibérations du conseil de la Métropole Aix-Marseille a suscité une vive réaction de la part des élus de gauche, qui ont décidé de quitter la séance.

Cet événement s'est déroulé le 27 février dernier.

Bazzucchi est actuellement sous le coup d'une mise en examen pour des faits de viol et de violences aggravées, ainsi que placé sous un contrôle judiciaire.

L'avocat de Bazzucchi, Jérôme Gay, a exprimé son regret quant à cette réaction de l'opposition, affirmant que son client a le droit d'exercer ses fonctions de maire et que sa présence était justifiée par des impératifs administratifs.

Il a précisé que la ville de Marseille ne fait pas partie des zones où son client ne peut se rendre, ajoutant qu'il peut également se déplacer pour des affaires administratives et judiciaires.

Cependant, du côté de l'opposition de gauche, on considère que la présence de Bazzucchi n'avait pas caractère administratif, invoquant les restrictions imposées par son contrôle judiciaire.

Sophie Camard, présidente du groupe de gauche à la Métropole, a exprimé sa surprise et son désaccord sur la situation.

Elle a expliqué que, après avoir constaté la présence de Bazzucchi, le maire de Marseille a demandé à la présidente de la Métropole, Martine Vassal, de le faire sortir.

Cependant, comme il est resté, l'opposition a décidé de quitter la séance avant sa conclusion, insistant sur le fait que cette situation ne relevait pas d’un acte ordinaire.

Concernant les mesures qui pèsent sur Bazzucchi, la cour d'appel d'Aix-en-Provence a décidé, la semaine précédente, de ne pas renvoyer l'élu en détention, bien qu'il soit soumis à un contrôle judiciaire strict.

Il doit s'abstenir de toute interaction avec le personnel de mairie et ne peut pas se rendre dans sa commune ou dans celles où résident les plaignantes.

Après son interpellation en décembre dernier, consécutive à plusieurs plaintes pour violences conjugales et viols, Bazzucchi a nié les accusations de viol, tout en reconnaissant avoir tenu des propos et des comportements violents.

En attendant la suite de la procédure judiciaire, sa première adjointe prend en charge la gestion courante des affaires de la commune.

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