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Publié le vendredi 05 janvier 2024

L'hydroxychloroquine pourrait être liée à la mort de 17 000 personnes pendant la première vague de Covid-19, selon une nouvelle étude.

La première vague de la pandémie de Covid-19 a été marquée par le débat intense autour de l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement potentiel.

Une nouvelle étude menée par des chercheurs du CHU de Lyon a désormais révélé de sombres statistiques.

Selon les résultats publiés dans la revue Biomedicine & Pharmacotherapy, l'hydroxychloroquine aurait été associée à la mort de 17 000 personnes à l'hôpital entre mars et juillet 2020 dans six pays étudiés : la France, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, la Turquie et les États-Unis.

Il est intéressant de noter que le plus grand nombre de décès attribués à ce médicament a été enregistré aux États-Unis, avec 12 739 morts, tandis que la France figure en bas de la liste avec 199 décès, suivie de près par la Turquie avec 95 morts.

L'étude met également en évidence un taux de prescription relativement bas en France durant cette période, soit 15,6%, comparé à d'autres pays comme l'Espagne (83,5%), l'Italie (80,8%), les États-Unis (62,1%) et la Belgique (51%).

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont compilé des données préexistantes et ont croisé le nombre d'hospitalisations et de décès ainsi que le taux de prescription de l'hydroxychloroquine pour chaque pays étudié.

Il est à noter que les patients en soins intensifs n'ont pas été pris en compte dans cette étude afin de limiter les facteurs externes pouvant influencer les résultats.

Cependant, les auteurs de l'étude reconnaissent les limites et les marges d'erreur inhérentes à toute exploitation statistique, soulignant que ces chiffres pourraient sous-estimer largement le véritable nombre de décès liés à l'hydroxychloroquine dans le monde.

Ces résultats mettent en évidence les risques potentiels de prescrire des traitements non testés et non éprouvés pour des maladies émergentes, sans données précises à l'appui.

L'étude soulève donc des questions importantes quant à l'évaluation et à l'utilisation des médicaments dans de telles situations, mettant en garde contre les conséquences potentiellement tragiques d'une approche basée sur des informations insuffisantes.

Il est important de noter que cet article se base sur les informations fournies par l'étude et ne cherche en aucun cas à promouvoir ou à inciter à l'utilisation ou à l'abandon de l'hydroxychloroquine.

La vaccination et les conseils des professionnels de la santé restent les principaux moyens de lutter contre la pandémie de Covid-19.

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