Un employé de Starbucks, qui travaillait depuis plus de trente ans à l’aéroport de Marseille-Provence, a été licencié après avoir offert des sandwichs non vendus à des sans-abri.

Chaque soir, à la fin de son service, il récupérait les invendus et parcourait l'aéroport pour les distribuer aux personnes en situation de précarité.

Selon lui, ces dons étaient bien connus, y compris par la direction de l'aéroport.

Il mentionne que certains sans-abri, présents depuis longtemps sur le site, avaient tissé un lien avec lui au fil des années.

L’employé a été licencié pour faute grave par la direction du groupe qui gère Starbucks, stipulant dans sa lettre que les employés n'ont pas le droit de quitter les lieux avec des produits non vendus, ceux-ci devant être jetés.

Malgré cela, l’individu affirme avoir agi avec transparence, ayant toujours enregistré ses actions auprès de son supérieur.

Désormais sans emploi, il se joint à trois de ses collègues, également licenciés, pour contester cette décision devant les prud'hommes.

Il exprime sa fierté d’avoir agi avec générosité, soulignant que son licenciement est intervenu sur la base de sa volonté d’aider les autres.