La mairie de Marseille souhaite assurer la protection des terres agricoles situées dans le vallon des Hautes-Douces, dans le 11e arrondissement, où une superficie de 9 hectares est actuellement mise en vente.

Cet espace, auparavant négligé, aurait pu être acquis par des promoteurs, mais la Safer a exercé son droit de préemption en faveur d'un achat par des agriculteurs ou des collectivités.

La décision de la Safer sera rendue le 17 octobre, et la municipalité est candidate à l'acquisition.

Un collectif, nommé Terres Douces, propose de prendre en charge la gestion de ces terres si la ville les acquiert.

Ce groupe a pour ambition de relancer la production agricole sur des cultures telles que la vigne, les oliviers, ainsi que des arbres fruitiers comme les abricotiers et les figuiers.

De plus, le projet inclut l’établissement d’un point de vente, d'une table d'hôte, d'une maison de santé alternative avec des professionnels du bien-être, ainsi qu'un centre d'accueil pour des personnes en souffrance psychologique.

La réhabilitation des infrastructures, notamment d'une bastide du 19e siècle laissée à l'abandon, est estimée à environ 1,5 million d'euros.

Pour financer ce projet ambitieux, le collectif envisage d'explorer différentes sources, notamment des prêts bancaires, des partenariats avec des mécènes, ainsi qu'un investissement collectif.

Les membres de Terres Douces espèrent que la mairie adoptera leur vision pour le site, afin d'éviter un projet privatisé qui se limiterait à de simples activités de production.