Marseille : logo actu locale.fr
Actualités en FRANCE > MARSEILLE

Deprecated: Function strftime() is deprecated since 8.1, use IntlDateFormatter::format() instead in /home/pshht/actulocale/article.php on line 80
Police High police presence in Lyon, France, during the 25th weekend of the yellow vests movement.

Police violence is at its highest since the 1950s. There is an extensive use of tear gas, sting-ball grenades and LBDs (
Image à des fins esthétiques. ⚠️ Signaler la photo ou l'article comme inaproprié - © Crédit photo unsplash : ev.

Publié le vendredi 06 septembre 2024

Marseille : un policier reconnu coupable de violences aggravées et condamné à dix mois avec sursis après une intervention contestée

Un agent de police basé à Marseille a été condamné le 6 septembre par le tribunal local à une peine de dix mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir exercé des violences aggravées de manière illégitime lors d'une opération de contrôle sur le travail dissimulé en 2020.

Cette décision est inférieure à la demande du parquet, qui avait requis une peine de 15 mois de sursis et l'interdiction de port d'arme pendant trois ans.

En outre, le tribunal a ordonné au policier de verser 2.000 euros à la victime.

Les événements en question remontent au 9 juillet 2020.

Lors d'une intervention pour surveiller des bars du 3e arrondissement de Marseille, l'un des quartiers les plus défavorisés de la ville, les policiers ont été confrontés à un homme, salarié dans le secteur du BTP, dont le comportement, bien que perturbateur, n'était ni violent ni outrageant.

Après un contrôle sans incident, au cours duquel l'homme avait été contraint de jeter au sol une petite quantité de haschisch, il avait tenté de retourner dans l'établissement.

Le chef de l'équipe, un policier avec 23 ans d'expérience, lui en avait interdit l'accès.

L'individu a alors chuté et a rapporté au tribunal avoir entendu le bruit d'une matraque se dépliée, suivie de deux frappes.

Cette agression lui a valu une admission à l’hôpital le lendemain, où il a été diagnostiqué avec une fracture à l’avant-bras droit et une fracture de la main gauche.

Le policier accusé a nié toute violence, affirmant qu’aucun coup n’avait été porté durant l’opération et qu'il ne possédait pas de matraque télescopique, pour laquelle il n'aurait pas été habilité.

Cependant, la présidente de la chambre a déclaré que les vidéos analysées démontraient que l'agent était en possession d'une matraque télescopique au moment des faits.

Le policier a ainsi été reconnu coupable de violences aggravées, en raison de l'utilisation d'une arme et de son statut d'agent de l'autorité publique.

Partenaires
Boostez votre visibilité !
Placez votre publicité ici et atteignez des habitants locaux.
Contactez-nous dès maintenant pour discuter des options de partenariat adaptées à votre marché !

Marseille : Plus d'article