Publié le jeudi 23 octobre 2025 dans la rubrique Marseille
"Plainte d'une étudiante contre la police à Marseille : des violences jugées disproportionnées par son avocat"
Une étudiante a affirmé avoir été victime d'un usage excessif de la force par la police lors d'une manifestation à Marseille le 18 septembre.
Son avocat, Thomas Hugues, a décrit cet incident comme non justifié et disproportionné.
L'étudiante, âgée d'une vingtaine d'années, a déposé une plainte contre X le 22 octobre, plus d'un mois après les événements.
Son avocat a précisé que sa cliente avait pris le temps de réfléchir avant de porter plainte, souhaitant d'abord que l'attention médiatique s'atténue, notamment après la diffusion d'une vidéo de l'incident.
Cette réflexion était également nécessaire, a-t-il noté, car déposer une plainte contre des représentants de l'autorité publique constitue un acte significatif.
Suite à cette manifestation, le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour des violences potentielles commises par des agents des forces de l'ordre.
De plus, une enquête interne a été lancée par la direction de la police nationale afin d'évaluer les circonstances entourant cette intervention.
Thomas Hugues a exprimé son souhait que justice soit rendue, rappelant que sa cliente exerçait simplement son droit à la manifestation pacifique.
Il a condamné l'utilisation du gaz lacrymogène qui a perturbé la manifestation et a souligné qu'il n'y avait eu aucune justification pour la conduite des policiers, qui l’auraient poussée à plusieurs reprises.
L'avocat a également mis en avant l'importance de la captation vidéo lors des événements, permettant de documenter les actes d'éventuels abus par des membres des forces de l'ordre.
Il a souligné qu'il était difficile de tirer des conclusions générales sur la conduite de la police, reconnaissant l'existence de cas d'usage de la force inapproprié tout en cautionnant l’idée qu’il ne fallait pas diaboliser l’ensemble des forces de l’ordre.

