Après deux semaines de compétitions intenses, la marina du Roucas-Blanc et le stade Vélodrome de Marseille s'apprêtent à faire leurs adieux aux athlètes olympiques ce jeudi.

Les navigateurs, venus du monde entier, vivent leurs dernières journées de course olympique.

Tony Estanguet, responsable des Jeux, a été présent à la base nautique marseillaise aux côtés du Prince Albert II de Monaco pour suivre les rares courses organisées ce mardi, situation compliquée par l'absence de vent.

Estanguet, qui connaît bien les lieux après plusieurs visites antérieures, a exprimé sa satisfaction concernant l'organisation des événements.

Il a souligné : "C'est un vrai plaisir d'être ici.

Le site est exceptionnel, et il était crucial pour moi de venir pendant les Jeux pour reconnaître les efforts des équipes." Il a également mentionné que tout se déroulait bien en ce qui concerne les événements au Vélodrome et à la marina.

Concernant le bon déroulement des épreuves de voile dans un contexte de vent faible, Estanguet s'est montré optimiste. "Je n'ai aucune inquiétude à l'heure actuelle concernant la conclusion des compétitions", a-t-il indiqué.

Toutefois, les finales initialement prévues ce mardi ont dû être reportées, et peu de manches ont été réalisées depuis le début des épreuves de voile, lancé le 28 juillet.

Estanguet a également fait part de ses réflexions sur les conditions météorologiques fluctuantes qui ont marqué ces Jeux : "Il n'y a pas de regrets concernant le choix de Marseille.

Malgré des débuts pluvieux et des variations de météo, l'organisation s'est révélée solide." Les difficultés rencontrées, comme la canicule ou les orages, sont inhérentes à ce type d'événements, a-t-il ajouté, soulignant la nécessité d'adapter les compétitions aux conditions.

De son côté, le météorologue de l'équipe de France a souligné que ces conditions de vent léger étaient prévisibles en période estivale, évoquant les basses pressions et les thermique brises qui caractérisent la région à cette époque de l'année.