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Publié le vendredi 16 août 2024
"À Montpellier, le Sanctuaire de Saint Roch : Un Gîte Accueillant Pèlerins et Croyants à la Découverte de la Spiritualité"
Chaque année, le sanctuaire de saint Roch à Montpellier attire entre 150 000 et 200 000 visiteurs, fascinés par les reliques, notamment un tibia et un bâton.
Ce lieu fait également partie du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Une porte de bois verte, située derrière l’église, ouvre sur un gîte qui est relié au sanctuaire par un tunnel de pierre et qui accueille les pèlerins empruntant la voie d’Arles.
Jusqu'à présent, plus de six cents personnes ont séjourné au gîte cette année, parmi lesquelles François Gourgeaud, un pèlerin de 31 ans.
François, au terme de plusieurs pèlerinages, exprime son émerveillement : "Cet hébergement est le plus impressionnant que j’aie rencontré, avec ses œuvres d’art et son plafond élevé.
Les pierres de ce lieu racontent une histoire." Le gîte a été édifié sur les vestiges de l’ancienne église Saint-Paul.
Les invités du gîte ont la possibilité d’apercevoir, à travers une porte vitrée, la sacristie de l’église Saint-Roch, généralement inaccessible au public.
Michel Spittler, un bénévole, a préparé les reliques pour la procession de la Saint Roch.
Il souligne que le gîte symbolise les valeurs de saint Roch : "Il offre de la nourriture, des soins et un abri aux personnes dans le besoin." La fête de la Saint Roch combine pèlerinage et spiritualité.
Pour François, cet événement est survenu par hasard : "Le parcours est rempli de moments fortuits.
Je me suis engagé sur la voie d’Arles impulsivement, et je me retrouve à passer la nuit dans le gîte de Saint-Roch, le jour même de la Saint Roch, en compagnie du père d’un ami proche qui a décidé de s’investir un mois comme hospitalier ici." Dominique Daniel, auteur et hospitalier au gîte, évoque la notion de Providence : "Elle se manifeste, comme en témoigne ma rencontre avec deux pèlerins que je connaissais en l’espace de deux jours.
C’est cela, le chemin : faire des rencontres et ouvrir la voie au hasard." François explique également sa motivation pour choisir la voie d’Arles : "Quand on marche vers Compostelle, il est conseillé de ne rien attendre.
Pourtant, je souhaite retrouver la sérénité que j'ai éprouvée lors de mes précédents périples, un moment de magie où l’entraide et le sens communautaire sont palpables." Les hospitaliers jouent un rôle essentiel, en apportant soutien et réconfort.
Dominique partage : "Être hospitalier change notre manière de vivre le chemin de Compostelle ; c'est un acte de gratitude envers ce que j'ai reçu, permettant à ceux qui voyagent de se sentir apaisés, sachant qu’ils disposent d’un toit où ils peuvent se reposer."