Les élus communistes de l'Hérault s'alarment face à la diminution des dotations de l'État, affirmant qu'il s'agit d'une remise en question de la décentralisation.

Lors d'une conférence de presse tenue après le débat d'orientation budgétaire au conseil départemental, ils ont exprimé leur préoccupation quant à l'impact des coupes budgétaires sur la gestion locale.

Bien qu'ils fassent partie de la majorité socialiste, ils se positionnent comme défenseurs des collectivités face à un gouvernement qu'ils accusent de réduire ses aides tout en augmentant les dépenses imposées.

Les élus ont rappelé que le budget d'investissement de la Métropole, qui a chuté de 50 millions d'euros, reflète une politique d'austérité.

Ils ont fait remarquer que les dotations de l'État avaient diminué de 25 % en vingt ans en termes réels, alors que 70 % des investissements publics dépendent des collectivités.

Ils ont également souligné les conséquences pour le secteur culturel et l'emploi en raison de cette situation.

Des élus au niveau régional ont averti que les communes devraient renoncer à certains projets en raison de la baisse des subventions, avec un budget régional réduit de 135 millions d'euros.

La fusion des agences régionales et la réduction des aides à la formation professionnelle en sont d'autres conséquences.

Les représentants communistes ont critiqué l'approche des élus du Rassemblement National, qu'ils jugent en accord avec ces politiques de rigueur, affirmant que cela représente une contrainte sévère sur les finances locales.

Ils ont prévenu qu'une telle tendance pourrait mener à la disparition de l'échelon départemental, ce qui constituerait, selon eux, un arrêt net de la décentralisation.