Le Rassemblement National étend son influence lors des élections législatives de 2024 dans l'ancienne région Languedoc-Roussillon.

Malgré un contexte national défavorable, le parti d'extrême-droite réussit à s'imposer sur le littoral méditerranéen, contrairement à ce qui se passe à l'échelle nationale.

Dans l'est de l'Occitanie, le parti de Marine Le Pen jouit d'une implantation solide, contrairement à la disparition totale des candidats macronistes entre les deux tours.

Dans l'ex-Midi-Pyrénées, la situation est plus mitigée avec des difficultés d'implantation pour le RN dans certaines zones historiquement ancrées à droite ou à gauche.

Notons la résistance de certains députés macronistes face à la montée en force du RN, notamment Jean-François Rousset, Stéphane Mazars et Jean-René Cazeneuve.

Aurélien Pradié, seul représentant des Républicains à être réélu dans la région, fait également partie des rescapés de ces élections.

En Lozère, la gauche parvient à remporter un siège de député grâce à Sophie Pantel, mettant ainsi fin à la domination de la droite.

Une surprise survient dans une triangulaire où Luc-Etienne Rousseau échoue de peu face à la candidate socialiste.

Le RN enregistre de nombreuses victoires dans différentes circonscriptions comme en Tarn-et-Garonne, où Marine Hamelet conserve son siège, ou encore dans le Gard où le parti réalise un véritable carton plein.

Les Pyrénées-Orientales et l'Aude ne sont pas en reste, tout comme la quatrième circonscription de l'Hérault précédemment détenue par Sébastien Rome de La France Insoumise.

Le parti d'extrême-droite affiche également de bons résultats dans d'autres circonscriptions de la région.