Ce samedi après-midi, environ cent personnes se sont rassemblées devant la Cour d'Appel à Montpellier, en réponse à l'appel lancé par la Fondation des femmes.

Cet événement s'inscrit dans une série de manifestations organisées dans une vingtaine de villes en France, visant à afficherr leur détermination à mettre fin aux violences sexuelles, comme l'a souligné l'association Osez le féminisme.

Des militantes féministes estiment que le procès actuel des violeurs de Mazan, ainsi que le courage de Gisèle Pélicot, doivent être des catalyseurs de changement pour la société dans son ensemble.

Selon Vigdis Morisse-Herrera, militante d'Osez le féminisme, il est crucial de ne plus rester indifférent face à ces enjeux.

Elle évoque une évolution des mentalités à laquelle les réseaux sociaux contribuent et souligne l'importance du soutien de la société civile pour favoriser des changements significatifs.

Agnès, une autre militante, abonde dans ce sens, affirmant qu'une transformation est en cours, largement inspirée par l'engagement de Gisèle Pélicot. Étaient également présentes des figures politiques comme Fatma Nakib, Manu Reynaud et Nathalie Oziol.

Vigdis Morisse-Herrera a également rappelé que 45 % des viols concernent des abus conjugaux, un fait qu'elle considère crucial à reconnaître.

Elle, elle-même victime, attend toujours une décision du parquet dans son propre dossier après deux ans de procédures.

La coalition d'associations qui soutient ce mouvement questionne : « Où en est la révolution institutionnelle à l’ombre du mouvement MeToo ? » Ils réclament l'adoption d'une « loi-cadre intégrale contre les violences sexuelles ».

Marion Noal, militante d'Osez le féminisme, a lu ce texte lors du rassemblement et a annoncé que d'autres actions sont prévues dans les semaines à venir, notamment en lien avec le procès des viols de Mazan.