À Montpellier, des opérations de contrôle routier ciblant les conducteurs près des points de deal de stupéfiants ont été initiées suite aux annonces du préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch.

Le 6 février, une intervention de police a eu lieu aux abords de la cité des Marels, un secteur connu pour son approvisionnement en drogues.

Ces opérations, qui mobilisent une trentaine de CRS et des motards de la police nationale, visent principalement à identifier et sanctionner les automobilistes achetant des substances illicites.

Le préfet a évoqué une forme de "harcèlement administratif", impliquant la suspension immédiate du permis de conduire en cas de test positif aux stupéfiants.

Il a affirmé que ces mesures inciteraient les consommateurs à réfléchir avant de prendre le volant pour se procurer des drogues.

Durant une période de contrôle, 130 véhicules ont été vérifiés et 19 tests salivaires réalisés.

Le préfet a précisé que la suspension du permis pouvait aller jusqu’à six mois, avec des sanctions plus sévères en cas de récidive.

Au cours de cette opération, cinq permis ont déjà été suspendus ainsi que 18 amendes infligées aux conducteurs sortant du point de deal.

Le commissaire divisionnaire François Bargel, en charge de la police nationale dans la région, a mis en avant l'importance d'une telle approche.

Selon lui, il s’agit d’un message fort pour sensibiliser le public sur les dangers de conduire sous l'influence de drogues et les conséquences liées au trafic qui sévit, à l'instar des événements violents signalés à Marseille.

D'autres contrôles similaires sont prévus dans les semaines à venir, notamment autour de la cité Gély, où de nombreux automobilistes se rendent régulièrement pour acheter des stupéfiants.

Les autorités ont assuré qu'elles comptent maintenir cette présence sur le terrain pour une durée indéterminée, affirmant leur engagement à protéger la population.