Publié le mercredi 19 février 2025
Montpellier : Reconstitution d'un drame tragique un an après la mort d'un adolescent de 16 ans poignardé lors d'une rixe.
Un an après la tragédie survenue à Montpellier, où un jeune de 16 ans a perdu la vie après avoir été poignardé, une reconstitution des événements a eu lieu.
Les faits remontent au 6 février 2024, lorsque une dispute entre deux groupes de jeunes a dégénéré, entraînant la mort de la victime, qui s'est effondrée après une course-poursuite, à quelques centaines de mètres du lieu de l’incident.
La reconstitution, qui a eu lieu le 18 février, a impliqué le principal suspect, un adolescent de 15 ans, ainsi que plusieurs témoins présents lors des faits.
Sous la supervision de la juge d’instruction, du procureur de la République et d’un médecin légiste, les acteurs de ce drame ont simulé les circonstances entourant le coup de couteau fatal.
Des mesures de sécurité avaient été mises en place, incluant la présence d’un chien de défense, car un malinois avait été impliqué dans la rixe.
Le jeune mis en cause, qui fait face à une procédure pour meurtre, soutient avoir agi en état de légitime défense, affirmant que la victime faisait partie de ceux qui le poursuivaient et serait armée d’un couteau.
Son avocat a précisé que son client avait été pris en chasse, ajoutant que la victime était physiquement plus imposante.
Selon le rapport d’autopsie, le décès a été causé par une hémorragie massive due à une plaie au cœur, résultant d'un seul coup de couteau.
Bien que les secours aient été rapidement dépêchés sur place, l’adolescent est décédé à son arrivée à l’hôpital.
Les événements qui ont conduit à l’altercation semblent avoir été enclenchés par un appel à l’aide d’une cousine du suspect, qui aurait signalé une agression.
Ce conflit aurait donné lieu à deux bagarres distinctes, la seconde étant celle où la victime a été mortellement blessée.
De plus, une enquête a révélé des actes de complicité, impliquant deux mineurs, dont l’un aurait demandé à l’auteur du coup de venir armé, tandis que l’autre l'aurait transporté.