Alain D., homme de 54 ans, a été à nouveau condamné par le tribunal judiciaire de Montpellier pour avoir téléchargé sur son téléphone une soixantaine d'images à caractère pédopornographique.

Les faits, qui se sont produits entre le 13 et le 25 décembre dernier, ont été rapportés alors qu'il se trouvait en semi-liberté au centre de détention de Villeneuve-lès-Maguelone.

Déjà condamné en 2021 à une peine de deux ans de prison ferme pour des infractions similaires, Alain D.

a signalé lui-même aux autorités pénitentiaires qu'il avait commis une nouvelle infraction, exprimant ainsi une prise de conscience de sa situation.

Au cours de son audience, il a exprimé ses regrets, déclarant : "Je porte un lourd fardeau, je déteste ce que je suis." Souhaitant recevoir des traitements adaptés à ses problèmes, il a évoqué, en tant que père d'un jeune adulte de 18 ans, son désir d'entreprendre un programme de castration chimique pour mieux gérer ses pulsions.

La représentante du parquet a souligné que la consultation d'images pédopornographiques soutient les violences sexuelles associées à leur production et a demandé une sanction appropriée tout en prenant en compte le passé difficile du prévenu, marqué par des abus dont il a lui-même été victime durant son enfance.

Le procureur a requis une peine de trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme assorti de la possibilité d'une semi-liberté pour permettre la mise en place d'un suivi thérapeutique.

L'avocate d'Alain D.

a également soutenu que des soins pourraient être mis en œuvre lors de sa libération.

Le tribunal a décidé de suivre l'intégralité des demandes du parquet, imposant notamment une obligation de soins et interdisant à Alain D.

tout contact avec des mineurs.