"Chacun de mes 3 000 vinyles a joué un rôle dans ma vie", plongez dans la bibliothèque de ce collectionneur montpelliérain Hugo Higgins, un passionné de musique âgé de 58 ans, affirme que chacun des 3 000 vinyles de sa collection a joué un rôle important dans sa vie.

Malgré les critiques à l'encontre des disques vinyles, il est convaincu que rien ne vaut la sensation d'avoir un 45 tours entre les mains.

Pour lui, les vinyles sont comme des archives musicales tangibles.

C'est à l'âge de 13 ans, lors de l'explosion du mouvement punk, qu'Hugo a acheté son tout premier disque.

Depuis lors, il passait tous ses moments libres à découvrir de nouveaux artistes chez son disquaire local.

Ayant grandi dans une famille mélomane, il était tout naturel pour lui de tomber amoureux de la musique dès son plus jeune âge.

Les platines de sa mère lui ont permis d'écouter en boucle des artistes tels que Jimi Hendrix et The Beatles.

Dès qu'il en a eu l'occasion, Hugo a effectué plusieurs voyages à Londres, la capitale du punk par excellence.

Il se souvient nostalgiquement que, à l'époque, avec une livre en poche, il devait choisir entre acheter un vinyle ou se prendre un kebab.

Il a finalement visité la ville à seize reprises.

Travaillant chez un disquaire à Los Angeles en 1991, Hugo a pu mettre la main sur certains des disques les plus remarquables de sa collection.

Certains d'entre eux valent aujourd'hui une fortune.

Pour lui, l'achat de vinyles est bien plus qu'un simple hobby, c'est une véritable passion qui lui permet de rester connecté à la musique qu'il aime.

Malgré sa carrière de musicien et plus de quatorze albums à son actif, Hugo se considère avant tout comme un fan de musique.

Bien qu'il ait passé plus de vingt ans à parcourir les routes avec son groupe, il estime être aussi passionné par la musique des autres.

Il pense même avoir un niveau de talent musical élevé.

Aujourd'hui, Hugo possède une pièce dédiée à sa passion, où des étagères pleines à craquer accueillent ses 1 600 albums, 900 CD et un millier de 45 tours.

Pour lui, il est essentiel de ne pas se cantonner à un seul style musical et de profiter de l'intégralité des œuvres musicales plutôt que de se contenter des "hits".

Contrairement à la nouvelle génération qui privilégie les plateformes de streaming, Hugo ne souhaite vendre aucun de ses précieux disques.

Même les moins bons ont joué un rôle important à un moment donné de sa vie.

Il utilise uniquement une plateforme appelée "Bandcamp" qui reverse plus de 85% de ses revenus aux artistes et leur permet d'acheter directement l'album.

Ce dimanche 5 novembre, vous pouvez rencontrer le collectionneur montpelliérain lors de la 6e convention du disque à la Halle Tropisme.

Cet événement, qui réunit à la fois professionnels et passionnés, est important pour lui car il permet de faire vivre la culture du disque à Montpellier.