Les joueurs de rugby ajustent leur routine pendant les fêtes de Noël, un sujet souvent abordé dans les médias à cette période de l'année.

La gestion de leur régime alimentaire devient un enjeu, d'autant plus lorsque les matchs de Top 14 se succèdent presque immédiatement après les célébrations.

Bien qu'ils ne s'imposent pas de restrictions sévères, une approche équilibrée est nécessaire, surtout avec des plats festifs comme le foie gras qui pourraient tentier les plus gourmands.

Les entraîneurs font preuve d'une certaine flexibilité, évitant une surveillance excessive du poids de leurs joueurs. À Montpellier, par exemple, la pesée traditionnelle après les repas de Noël a été annulée, ce qui témoigne de la confiance instaurée entre le staff et les athlètes.

Enzo Forletta, pilier du MHR, souligne qu'il a maintenu un programme d'entraînement durant les fêtes sans s'éloigner de chez lui.

Bien que le staff ait laissé les joueurs gérer leurs propres entraînements durant les jours de congé, un programme physique a été mis en place, accompagnée d’un suivi des données GPS après chaque séance.

Arthur Vincent, centre de l'équipe, insiste sur l'importance de rester actif, soulignant qu'ignorer l'entraînement pendant plusieurs jours n'est pas envisageable.

Cette discipline a été encouragée par le capitaine Billy Vunipola, qui a rappelé à ses coéquipiers l'importance de profiter de la confiance accordée par le staff technique.

Les joueurs habitués aux défis de cette période festive savent qu'il est essentiel de continuer à bouger, même après des excès comme le foie gras, souvent compensés par de petites courses.

Pour ceux qui ont des familles éloignées, la période de Noël peut être un mélange de retrouvailles et de solidarités entre coéquipiers, notamment pour les joueurs étrangers dont les familles sont souvent absentes.

Les Néo-Zélandais, Australiens et Anglais trouvent ainsi du réconfort auprès de leurs semblables, formant des groupes pour célébrer ensemble.