Une quarantaine de professionnels des secteurs social et médico-social se sont rassemblés ce jeudi midi devant l’hôtel du département à Montpellier.

Organisée par la CGT, cette mobilisation vise à faire entendre les préoccupations croissantes des travailleurs au sein des différentes structures associatives.

Les manifestants ont exprimé plusieurs demandes concernant le pouvoir d’achat, notamment la distribution de la prime "Laforcade-Segur" pour l’ensemble des employés, y compris les apprentis, comme l'a précisé Sophie Vidal, déléguée syndicale de l’Unapei 34, qui regroupe environ 800 salariés.

Elle a également dénoncé la "violence managériale" qui cause un fort taux de rotation du personnel et une dépendance accrue aux travailleurs intérimaires. "Nous avons sollicité une augmentation de 90 points pour les employés gagnant moins que le SMIC, mais nous avons été laissés sans réponse, ce qui témoigne d’un profond mépris", a-t-elle ajouté.

Gérald Verrier, délégué central à Adages, représentant près de 2000 employés dans le département, a souligné que "l'ensemble du secteur est en souffrance".

Selon lui, certaines associations, comme les APF, commencent à évoquer des plans sociaux, une situation sans précédent.

Il a également noté qu'en raison du manque de financements, "la prise en charge des migrants et des personnes sans-abri n’est plus considérée comme une priorité". À l'issue de ce rassemblement, les participants se sont dirigés vers le Corum, où l’Unapei 34 tenait une rencontre avec ses salariés.