Alain Caselles, habitant de Frontignan, se retrouve dans une situation désespérée après trois années de demandes pour obtenir un logement social, nécessaire pour sa santé. À 40 ans, son état critique requiert une greffe de rein, mais il lui manque un domicile fixe.

Actuellement, son adresse officielle est celle du Centre Communal d'Action Sociale (CCAS), et il est contraint de dormir chez des amis, ce qui ne lui permet pas de recevoir les soins nécessaires après une opération.

Il met en avant une lettre du préfet qui souligne son statut de "prioritaire" au titre du droit au logement opposable, basé sur des attestations médicales confirmant une phase terminale de son insuffisance rénale.

Deux ans auparavant, la découverte d'une cirrhose a également conduit à une détérioration de sa santé qui l’a forcé à fermer son restaurant.

Alain suit un traitement lourd comprenant trois dialyses par semaine, en plus de soins pour son foie, tout en espérant obtenir un logement permanent.

Il a tenté sans relâche de contacter le CCAS, son assistante sociale et la mairie, mais les réponses sont souvent insatisfaisantes.

Il a été orienté vers des solutions temporaires, mais refuse de se contenter de cela, soulignant l’urgence de sa situation : "Je dois me faire opérer, et le médecin n’attend que cela." Avec des délais d’attribution non clarifiés et une période estivale qui approche, il s'inquiète de la durée d'attente encore à venir : "Cela fait trois ans qu'ils me font tourner en rond, et dans ma tête ça commence à tourner."