
Publié le samedi 04 novembre 2023
Un appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza lors de la Marche pour la paix à Sète
Marche pour la paix à Sète : appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza Plus de cent cinquante personnes se sont rassemblées à Sète ce samedi 4 novembre pour une Marche pour la paix, afin d'appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
Cette manifestation, initiée par neuf organisations politiques et associatives de gauche, dont la Ligue des droits de l'Homme, dénonce le nouveau cycle de violences au Proche-Orient. "Nous sommes là pour réclamer un cessez-le-feu, la fin du blocus et la libération des otages", affirme Véronique Mauroy, membre de la LDH Sète-Bassin de Thau.
Elle souligne la nécessité de s'opposer tant aux exactions du Hamas qu'aux représailles du gouvernement israélien, qui ont entraîné la mort de milliers de civils à Gaza.
Selon elle, le gouvernement israélien doit cesser de confondre le droit de se défendre avec la loi du talion.
La Marche pour la paix demande donc un cessez-le-feu immédiat, la fin du blocus sur Gaza et la libération des otages.
Le député Nupes de la 8e circonscription de l'Hérault a également pris la parole pour condamner l'État israélien, le qualifiant de coupable de crimes de guerre et de non-respect du droit international.
Il a également souligné son refus d'applaudir le soutien inconditionnel du gouvernement Macron à Israël, bien qu'il se tienne toujours aux côtés de la communauté juive face à l'antisémitisme.
Les participants à la marche arboraient des keffiehs, symbole de la lutte palestinienne, ainsi que des drapeaux de différentes formations politiques, de la Libre-Pensée et de la CGT.
Ils expriment leur volonté d'agir, estimant que les dirigeants français et européens n'interviennent pas suffisamment pour imposer la paix.
Selon une militante, "on ne peut pas rester sans rien faire quand des civils meurent sous les bombes".
Un nouveau rassemblement est prévu le 11 novembre prochain, toujours sur la place Léon-Blum à Sète, afin de continuer à faire pression pour une résolution pacifique du conflit à Gaza.