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Publié le dimanche 16 février 2025
"Vols aggravés à Montpellier : Mohamed et Medhi face à la justice, des peines requises pour des délits récurrents"
Mohamed et Medhi ont comparu le 14 février dernier devant le tribunal de Montpellier pour des accusations de vol aggravé.
Les faits se sont déroulés le 11 février, lorsqu'une résidente du quartier Figuerolles a signalé à la police la présence d'un individu suspect fouillant un fourgon après avoir brisé une vitre.
Un témoin a également rapporté avoir vu cet individu remettre une mallette à un complice.
Grâce à des descriptions détaillées, les policiers ont rapidement retrouvé les deux hommes dans un bar local, où la mallette a été découverte cachée dans les toilettes.
Medhi a déclaré avoir trouvé cet objet, tandis que Mohamed a affirmé avoir été en contact avec lui par hasard.
Il a expliqué qu'il souhaitait vendre les outils contenus dans la mallette, indiquant un gain total de 10 euros.
Mohamed est également accusé d'un vol par effraction survenu en avril 2024, lors duquel des bijoux et un ordinateur portable ont été dérobés.
Son ADN a été identifié sur les lieux.
En réaction, il a minimisé sa responsabilité en soutenant qu'il pourrait avoir été présent pour des raisons de déménagement.
Les antécédents judiciaires des deux hommes, avec quatre condamnations pour Mohamed et dix-sept pour Medhi, ont suscité des doutes quant à leur crédibilité.
La procureure, Léa Lardy, a souligné que de tels vols sont fréquents et qu'ils impactent gravement la vie des victimes, en insistant sur la nécessité de mesures plus répressives.
Elle a demandé au tribunal d'infliger dix mois d'emprisonnement ferme à Mohamed, ainsi qu'une interdiction de se présenter dans l'Hérault pendant trois ans, tandis que Medhi risquerait huit mois de prison avec une interdiction d’apparition dans le même département pour cinq ans.
Les avocates des prévenus ont contesté les accusations, arguant que la preuve de l'implication de Mohamed dans le vol du fourgon n'était pas suffisante, tout comme le lien entre son ADN et le vol d'avril.
Elles ont fait valoir qu'il n'existait aucune preuve matérielle des objets volés chez Mohamed.
Malgré leurs plaidoiries, le tribunal a choisi de suivre les réquisitions du ministère public sans concession.